POVERTY AND SLUM: SOCIAL AND ECOLOGICAL DIMENSION IN MEJA MWANGI’S GOING DOWN RIVER ROAD
Kemealo ADOKI
Université de Kara – Togo
ABSTRACT
The social order experienced some difficult, unpleasant, and harmful situations in Africa. This standing of the poor relative to that of the rich, with regard to conditions and circumstances brought about inadequate housing, corrupted officials, lack of waste and garbage management to mention few but one. In this framework, Meja Mwangi’s Going Down River Road reflects human conflict that is centered on social immorality met in urban settings wherein some characters not only have backstreets, slums as habitat, but also live in depravity. This state of affairs affects human life and the ecosystem. This work purports to uncover the socio-economic image of postcolonial Kenya. It also denounces poverty as source of social iniquities and socio-ecological insecurity. The criticism on Ecocriticism makes explicit the environmental concerns and examines the various ways in which the social questions are related to ecology. Through the use of Marxist analysis of Meja Mwangi’s Going Down River Road, it is established that there is power relationship between the rulers and the workers on the one hand and the conflict generated on the other hand. This paper results in reconsidering the status of people subsisting in poverty and reducing this social disaster. Considering that social perversion and the ecosystem corrosion are not favorable to human’s welfare, it arrives at the answer to socio-ecological burden.
Key words: Ecosystem corrosion, poverty, slums, moral debasement, social perversion.
RESUME
L’ordre social a connu des situations désagréables, difficiles et néfastes en Afrique. Cette position des pauvres par rapport à celle des riches, en ce qui concerne les conditions et les circonstances, a entraîné la naissance des logements inadéquats, des foctionnaires corrumpus, un manque de gestion des déchets et des ordures, pour n’en citer qu’un. Dans ce contexte, Going Down River Road réflète un conflit humain centré sur la perversion sociale rencontréé en milieu urbain où certains personnages ont non seulement des ruelles, des bidonvilles comme habitat mais vivent également dans la depravation. Cet état de fait affecte la vie humaine et les écosystèmes. Ce travail vise à découvrir l’image du Kenya postcolonial sur le plan socio-economic. Il dénonce également la pauvreté comme source d’iniquité sociales et d’insécurité socio-écologique. La critique de l’écocentrisme rend explicites les préoccupations environmentales et examine les différentes manières dont les questions sociales sont liées à l’écologie. En utilisant l’analyse marxiste de l’œuvre il est établi qu’il existe une relation de pouvoir entre les dirigeants qui vivent dans un luxe et la classe des dépossédés générant un conflit. Cet article conduit à reconsidérer le statut des indigents et à réduire de ce fléau. Considérant que la perversion sociale et la corrosion des écosystèmes ne sont pas favorables au bien-être humain, on peut déduire que ce travail sera une reponse au fardeau socio-écologique.
Mots clés : corrosion des écosystèmes, la pauvreté, bidonvilles, avilissement moral, perversion sociale.